mardi 26 avril 2016

La puissance des émotions ou comment inverser la vapeur




Après avoir évoqué les découvertes Russes quant à l’influence des émotions humaines sur la Terre et le Soleil avec l’article sur Marina Popovitch, il semble pertinent d’en remettre une couche des plus édifiantes en retraçant les découvertes fondamentales qui ont été faites 



le siècle dernier par les physiciens, et qui disent exactement la même chose à travers d’autres approches et d’autres expériences. Ce, depuis la naissance de la physique quantique, que l’on peut attribuer en décembre 1900 au physicien allemand Max Plank.


Ainsi pour commencer, si l’on s’attarde sur l’année 1909 pour être précis, 

Thomas Young,      


dont Einstein poursuivra les avancées jusqu’au prix Nobel, réalisa une expérience qui bouleversa la conception que nous avons de la réalité perçue, la célèbre expérience dite de la double fente.


* L’énigme de la dualité du photon.
Pour faire simple, elle consistait à émettre un faisceau lumineux contre un écran à travers une paroi percée de deux fentes parallèles. Logiquement on aurait dû voir deux bandes lumineuses à peine floues. Mais au lieu de cela on a vu une figure d’interférences composée de bandes lumineuses et sombres en alternance (les franges de l’illustration ci-contre). Ce qui a prouvé la petite idée géniale qu’avait en tête notre ami Young selon laquelle la lumière était de nature ondulatoire.
émotionsSeulement, lorsqu’en 1961 on a poussé l’expérience en projetant la lumière photon par photon, donc particule par particule (le photon étant une particule quantique), on a découvert qu’on avait toujours le même résultat de nature ondulatoire à l’arrivée ! Autrement dit, le photon ne passait pas par une seule fente, mais par les deux à la fois ! Ce qui a conduit à conclure que la lumière se comporte à la fois comme une onde et comme une particule, mais qui a aussi posé de sérieuses questions sur le pourquoi et surtout le comment.

Source à photon unique.


Le sujet étant captivant, on a alors voulu tracer le photon pour voir comment ce petit malin faisait pour se comporter comme une onde et passer par deux trajectoires à la fois. Et c’est là qu’on a découvert que la simple présence de l’observateur changeait le résultat de l’expérience, puisqu’à partir du moment où il était observé, le photon se comportait à nouveau comme une simple particule. Il ne passait donc que par une fente et à l’arrivée on n’avait plus sur l’écran une figure d’interférences… L’attention de l’observateur avait tout simplement modifié le comportement du photon jusqu’à lui faire oublier son comportement ondulatoire !
 L’énigme reste entière aujourd’hui.
Comme on l’a déjà vu dans Le Temps Fractal, cette même expérience fut reprise en 1998 par des scientifiques de l’Institut Wiezmann en Israël, qui non seulement la confirmèrent, mais découvrirent aussi que « plus l’intensité d’observation est grande, plus l’influence de l’observateur sur ce qui se produit est importante ».
En 1957, le physicien et mathématicien Hugh Everett III de l’Université américaine de Princeton a conçu pour sa part une théorie des « mondes multiples » sur la base de ses travaux, selon laquelle l’attention focalisée de notre conscience crée la réalité, en ceci que l’on peut littéralement « sauter » d’une réalité à l’autre en créant un pont quantique entre possibilités existant simultanément. (Voir aussi sur le sujet La Nouvelle Ligne du Temps).

* Quand l’intention modifie la réalitéoseille
La physique a donc établi depuis un demi-siècle déjà qu’un être humain pouvait juste par son attention influencer de manière extraordinaire la réalité jusqu’à en modifier sa nature. Et certains physiciens estiment à présent que les réalités sont multiples et représentent – simultanément – des mondes potentiels qu’il semble possible de choisir en conscience.
émotionsCes découvertes auraient dû renverser bien des croyances et auraient pu conduire depuis longtemps déjà à une prise de conscience révolutionnaire quant à la manière dont se développait notre perception de la réalité, ainsi que de nos comportements. On peut imaginer que sur la foi des dogmes établis, certains n’avaient pas intérêt à ce que l’on vulgarise et médiatise trop la chose. Et le fait est que hormis les concernés et tous ceux qui de près ou de loin s’intéressent à l’Univers qui nous héberge, le grand public n’a jamais eu vent des implications de telles découvertes.


Champ géomagnétique le 11 septembre 2001.

** Un autre fait des plus intéressants n’a pas été porté à la connaissance du public. 

Il y a quinze ans, deux satellites géostationnaires de météorologie ont détecté une hausse subite et nette de la force du champ magnétique terrestre. Les maximas de ces pics ont été enregistrés le 11 septembre 2001, juste 15 minutes après l’impact du premier avion sur le World Trade Center et 15 minutes après l’impact du second avion. Des études menées quelque temps après par des chercheurs de l’Université de Princeton et de l’Institut HearthMath, ont confirmé que ce n’était pas une coïncidence. Ils ont alors étudié des enregistrements plus anciens et ont découvert que des maximas similaires avaient été captés lors d’événements ayant suscité un afflux émotionnel d’ordre planétaire. Comme la mort de la princesse Diana.


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Par ailleurs, les chercheurs de l’Institut HearthMath se sont également intéressés aux enregistrements ce jour-là des générateurs de nombres aléatoires et ont observé un pic important ayant débuté 4 à 5 heures avant l’impact du premier avion (voir ci-contre). Ce qui peut laisser supposer l’influence d’une intuition mondiale collective de l’événement qui allait survenir.
La puissance du cœur, versus celle du cerveau

émotionsSelon les chercheurs, il semble que le grand responsable de ces influences du champ magnétique terrestre est… le cœur. C’est en effet lui qui génère le plus fort champ magnétique du corps humain (5.000 fois plus intense que celui émis par le cerveau). Faute d’un équipement adéquat, on a pu mesurer ce champ en forme d’anneau jusqu’à plusieurs mètres du corps, mais on suppose qu’il atteigne plusieurs kilomètres. Or, on y revient, le champ magnétique du cœur répond aux stimulis de nos émotions et à notre état d’esprit général.

Une information à rapprocher des déclarations de Marina Popovitch à propos des réactions de la Terre aux émotions humaines.

émotionsToutes ces recherches en sont encore à leurs balbutiements, y compris la physique quantique malgré un siècle déjà d’avancées considérables. Mais pour qui se désolait jusque-là de n’être qu’impuissance face aux forces en jeu sur notre Terre, les perspectives qu’ouvrent ensemble ces découvertes sont vertigineuses. Elles rejoignent pourtant ce qui est enseigné depuis des millénaires par différentes cultures, mais qui a été soigneusement occulté sur l’ensemble de la planète et plus particulièrement dans le monde occidental moderne.


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C’est pourtant là en Occident, au sein de cette obscurité, que des scientifiques ont à nouveau éclairé la chandelle. Qui mieux qu’eux auraient pu le faire dans un monde éminemment mental soumis à la religion de la science ? La technologie sans conscience mise en coupe par les lobbies financiers, l’absence de dimension spirituelle savamment créée et entretenue par les rouages de nos sociétés, ainsi que la soumission à l’ordre inique établi, nous a plongé dans l’abîme.
émotionsAyons bien plus que l’espoir. Puisque nous en avons la force créatrice, ayons ensemble la volonté que cette chandelle deviendra un feu de joie qui en allumera bien d’autres et qu’ainsi chacun saura enfin quel est son véritable pouvoir sur la réalité du monde.
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Un grand nombre d’esprits unis et aimants, focalisés sur l’avènement d’une nouvelle réalité représente une force invincible. 
Exactement la même force implacable qui est celle de la lumière dissipant l’obscurité d’une caverne. 
C’est ainsi, sans rancœur ni violence, unis en nombre dans une détermination collective et joyeuse que le monde sortira bientôt de lui-même de sa nuit noire. 
Dans cette histoire, la Terre est notre alliée, ne l’oublions pas.


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A RÉFLÉCHIR

Libérer les émotions

Si, plutôt que de tenter d'enrayer chaque émotion qui nous afflige avec son antidote particulier, nous pouvions identifier un antidote "unique", agissant à un niveau plus fondamental sur "toutes" nos afflictions mentales. Il n'est ni possible ni désirable d'entraver l'activité naturelle de l'esprit, et il serait vain et malsain d'essayer de bloquer ses pensées. En revanche, si l'on examine les émotions, on s'aperçoit qu'elles ne sont que des flux dynamiques dénués d'existence intrinsèque - ce que le Bouddhisme appelle
la "vacuité" ( http://www.matthieuricard.org/articles/la-vacuite )  d'existence réelle des pensées.
Que va-t-il se passer si, au lieu de contrecarrer une émotion perturbatrice par son contraire, la colère par la patience par exemple, on se contente d'examiner la nature de l'émotion elle-même?
Une forte bouffée de colère nous submerge. On a l'impression que l'on n'a pas d'autre choix que de se laisser emporter. Mais observons attentivement. Puis-je localiser cette colère dans ma poitrine, mon cœur ou ma tête ? S'il me semble que oui, a-t-elle une couleur ou une forme? Je serais bien en peine de lui trouver de telles caractéristiques. Lorsqu'on contemple un gros nuage noir dans un ciel d'orage, il a l'air si massif qu'on pourrait s'y asseoir. Pourtant si l'on vole vers ce nuage, en ne trouve rien que l'on puisse saisir : il n'est que vapeur et vent.
Examinons la colère de plus près. D'où tire-t-elle le pouvoir de me dominer à ce point? Possède-t-elle une arme? Brûle-t-elle comme un feu ou écrase-t-elle comme un rocher? Plus je cherche à cerner la colère de cette manière, plus elle disparaît sous mon regard, comme la gelée blanche sous les rayons du soleil....
..La colère...par exemple,
D'où vient-elle, où se poursuit-elle, où disparaît-elle? Tout ce qu'on peut affirmer c'est qu'elle naît de notre esprit, y dure quelques instants et s'y dissout à nouveau. Mais, nous l'avons déjà vu, cet esprit lui-même est insaisissable. En examinant attentivement la colère, nous n'y trouverons par conséquent rien de consistant, rien qui justifie l'influence tyrannique qu'elle exerce sur notre façon d'être.
Faute de nous livrer à cette investigation, nous nous laissons obnubiler par l'objet de la colère et envahir par l'émotion destructrice. Si, au contraire, nous réalisons que la colère n'a aucune consistance en elle-même, elle perd soudainement de sa puissance. Écoutons Khyentsé Rinpoché :
" Rappelez-vous qu'une pensée n'est que le produit de la conjonction fugace de nombreux facteurs et circonstances. Elle n'existe pas par elle-même. Aussi, dès qu'une pensée apparaît, reconnaissez sa nature de vacuité. Elle perdra aussitôt le pouvoir de susciter la pensée suivante, et la chaîne de l'illusion prendra fin. Reconnaissez cette vacuité des pensées et laissez ces dernières se reposer un moment dans l'esprit détendu pour que la clarté naturelle de l'esprit reste limpide et inaltérée."
C'est ce que le Bouddhisme appelle " La Libération De La Colère Au Moment Où Elle Surgit" , en reconnaissant son caractère de vacuité, son absence d'existence propre. Ce faisant, on n'a pas refoulé la colère, mais neutralisé son pouvoir de se transformer en cause de souffrance.
Le plus souvent, nous ne faisons cette analyse qu'une fois la crise passée. Ici, c'est au moment même où la colère surgit qu'il faut en reconnaître la nature. Grâce à cette compréhension, les pensées n'ont plus le loisir de s'enchaîner jusqu'à constituer un flot obsessionnel et asservissant. Elles traversent l'esprit sans y laisser de résidus, comme le vol sans trace d'un oiseau dans le ciel.
Plaidoyer pour le Bonheur (Matthieu Ricard )




J'ai trouvé  là, la puissance des émotions... 


Explication simple pour la science quantique 

  A bientôt